J’ai entendu l’appel de la campagne, et cela a changé ma vie! 👇
Voici une ode à la campagne, qui m’apprend un nouveau rythme de vie.
Puisse cette missive t’inspirer à suivre l’appel de ton cœur si tu entends, toi aussi, l’appel de la campagne. 🐔
Ma nouvelle vision du paradis du Terre
Cette semaine, alors que je sillonnais les routes de campagne pour revenir dans ma nouvelle terre d’accueil, je me surprenais à aimer être loin de la ville et plus en connexion avec la nature. Comme si cette phase citadine de ma vie était terminée. Qu’elle n’était plus en alignement avec ma nouvelle vision du paradis sur Terre.
Née à Sept-Îles, mais Montréalaise de coeur
La vérité : je ne pensais jamais un jour vivre à la campagne. J’ai grandi sur la Côte-Nord et j’avais le rêve secret d’être née dans une ville. Dès mon arrivée à Montréal, je me suis sentie Montréalaise de cœur. J’adorais tout de ma vie à Montréal : mes balades en vélo avec mon casque fleuri dans toute la ville même dans les tempêtes de neige, ces visites au marché Jean-Talon, sourire aux marchands sympathiques et repartir avec mes fruits frais et un tournesol dans ma boîte à lait. 🚴♀️
Ces sorties nocturnes à vélo pour aller travailler au Crew — allias le repère des Gryffondor du Vieux-Port — où j’ai écrit mon premier livre. Les jeudis soirs sacrés à danser la salsa jusqu’à 2 h du matin, le coeur rempli de tous les sourires, toutes les danses, et ces moments entre passionnés (qui me manquent!). Notre thérapie dansante du jeudi.
L’Univers a entendu mon appel de la nature
Et comme une intuition, un jour de septembre après un séjour difficile dans le Grand Nord, j’ai repensé à mon amie d’enfance Andréanne, qui habite en campagne avec son mari et ses 5 enfants. Je l’avais visitée une fois et je me suis rappelée de la forêt derrière leur maison, la tranquillité des lieux, ses enfants qui couraient dans les bois. « Ça doit être le fun vivre en campagne! »
Et l’Univers a entendu mon appel de la nature et s’est mis en œuvre.
J’apprends maintenant le mode de vie campagnard. Un beat plus lent et doux. Chaque personne qui croise notre chemin semble être un personnage de film.
George et son Leaf Blowers
Il y a George, mon voisin trop cute de 80 ans, les yeux bleus brillants, qui habite dans l’ancienne école du village avec sa femme.
Un matin, j’avais décidé de racler les feuilles, en me demandant si c’était vraiment nécessaire (?). « Il doit y avoir une raison pourquoi on racle les feuilles? » Je me suis trouvée drôle et me suis dit : « Whatever, on va juste prendre l’air. » Felix, avec sa sagesse habituelle, trouvait inutile de racler les feuilles et m’a dit: « C’est sûr que George doit avoir un Leaf Blowers (une machine pour souffler les feuilles). »
« Ben voyons, ben non! »
Felix s’est installé dans son coin et a commencé à racler à sa manière : en faisant un petit chemin, complètement propre, sans aucune feuille. Et moi dans mon coin : sans trop de technique, faisant des petits tas dispersés, mais laissant plein de feuilles au passage. J’ai souri.
Notre œuvre inachevée est restée là. Et le lendemain, je voyais George arriver, avec son Leaf Blowers sur son dos, soufflant les feuilles loin loin dans la forêt. J’ai ri.
Ryan et sa demande à l’Univers
Il y a Ryan, ce gars de construction connecté à plus grand, qui a détruit ma porte et a dû revenir trois fois pour la réparer. Ça nous a permis de jaser. Je lui racontais ma rencontre avec l’Église et il m’a confié : « Ça m’est arrivé une fois, d’entendre un message de l’Univers. » Il avait perdu presque tout son argent et a fait une demande à l’Univers : « Je veux juste une maison pour ma famille. » C’est à ce moment qu’il a entendu : « Je ne te donne pas une maison, je te donne un village. » En l’espace de quelques années, il a acheté toutes les maisons d’un village de campagne, qu’il a rénovées une à une. Magique! ✨
Une profonde connexion à la nature
Ici, on semble plus connecté à la magie de la Nature. Les animaux qui viennent nous visiter : les écureuils qui s’amusent sur la terrasse, le grand pic qui est venu cogner quelques fois près de la fenêtre — tel un messager. Les vaches sympathiques qui se retournent et s’arrêtent, toutes en même temps, pour nous regarder, et qui s’approchent même parfois pour se faire caresser (juste par Felix!).
Et aussi une visiteuse surprise qui s’est pointée au milieu de la nuit — une chauve souris, qui volait d’un côté à l’autre de la grande salle de l’Église.
La découverte d’un nouveau rythme de vie
J’apprends un autre rythme de vie, un rythme plus lent, hors de l’espace, hors du temps.
Mon intention est de créer un mode de vie plus durable, en découvrant tous les marchands locaux et maraîchers où s’approvisionner; en installant des panneaux solaires sur le toit de l’Église. J’ai déjà mon fournisseur de sirop d’érable (mon voisin!), des marchandes de fleurs des prés et une maraîchère de légumes asiatiques d’ici qui a fait une retraite d’écriture à l’Église!
Des petites joies, des connexions humaines qui font du bien, et qui créent un sens dans l’adversité.
Avec tout ce qui se passe présentement, la nature fait du bien au coeur et à l’âme.
Si tu sens cet appel de la campagne, suis ton coeur. Il sait.
♥
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Avec amour,
Sophie ♥
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